Focus sur les facteurs qui expliquent les mauvais résultats en lancer franc des pivots en NBA


Au cours de leur carrière, Giannis Antetokounmpo, Shaquille O’Neal et Wilt Chamberlain ont fait partie des meilleurs pivots au sein de la NBA. Grâce à leurs performances, ils totalisent des scores presque imbattables. Bien que ces joueurs maîtrisent les situations difficiles sur le terrain, les lancers francs semblent pourtant hors de leur portée. Quelles en sont les causes ?

Le physique du joueur

Shaquille, Chamberlain et Antetokounmpo ont en commun un physique imposant, mesurant chacun plus de 2 mètres. Il est alors possible de croire que les joueurs de grande taille sont les plus mauvais tireurs. Cependant, il ne faut pas généraliser. En effet, certains pivots à grand gabarit maîtrisent l’art du lancer franc. Il s’agit par exemple du Camerounais Joël Embiid qui enregistre 80,8 % de réussite aux lancers francs. Le pivot serbe Nikola Jokic fait également partie de ces exceptions avec un score de 83,5 % pour ces tirs.

Rodrigo Galego, coach adjoint des Flamengo, a affirmé qu’il ne s’agit pas de taille mais de technique. Il explique que toutes les parties du corps doivent être engagées pour aboutir à un mouvement fluide. De même, les joueurs plus grands peuvent rencontrer des problèmes d’équilibre, ce qui les empêche de s’améliorer comme ils le souhaitent.

Un manque d’entraînement

Selon le Brésilien Giovanni Guilherme, les joueurs de grande taille ne tiraient pas en dehors de la ligne des trois points auparavant. Dans son interview pour Betway Insider, il précise que ceux à ce poste n’ont jamais eu l’occasion de perfectionner leur technique de tir. C’est ce qui continuerait d’impacter les joueurs actuels. Pourtant, pendant un match de basketball, ces situations sont courantes et ont de l’importance. En effet, la victoire ou la défaite d’un club peut se jouer sur un lancer franc. 

Comme le basket est un sport très changeant, il faut de l'entraînement pour maîtriser et dominer toutes les opportunités. En situation de tir, l’angle d’attaque doit être précis en toute circonstance. En effet, les meilleurs dans ce domaine savent toujours conserver le même degré pour orienter leur bras.

Une mauvaise gestion du stress et de la pression

En outre, les conditions pour un lancer franc sont strictes. Selon la NBA, les joueurs ne disposent que de dix secondes pour effectuer ce tir. Le décompte commence à partir du moment où ils reçoivent le ballon. De cette règle découle une énorme pression pour le tireur. De plus, il arrive que les supporters dans les gradins cherchent à le déconcentrer. Dans le but de déstabiliser le joueur de l’équipe adverse, ces derniers effectuent le compte à rebours à haute voix. 

Par ailleurs, ce stress affecte la psychologie des joueurs. Le coach Galego explique que lors du lancer, le langage corporel du joueur montre de la frustration. Pour gagner, celui-ci doit savoir s’imposer.

Une évolution du style de jeu

D’après un commentateur de la NBA, les difficultés que rencontrent les pivots en lancers francs s’expliquent aussi par l’évolution du jeu. En effet, ceux à ce poste étaient autrefois limités à la zone autour du panier. Ainsi, certains anciens pivots n’ont même jamais expérimenté de tir à trois points en match. Actuellement, les joueurs d’une équipe doivent maîtriser toutes les positions afin de remporter la victoire. Il s’agit d’un atout majeur, surtout pour un pivot. 

Depuis un certain temps, la NBA s’est enrichie en termes de styles et techniques de jeu. Le Hack-a-Shaq fait partie des plus populaires. Cela consiste à empêcher un adversaire d’améliorer son score à travers des fautes sur le joueur le moins habile en lancers francs. Cette pratique vient de la faiblesse établie des pivots dans ce domaine.


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